Fdesouche

Le conseil de surveillance du groupe de presse a donné son feu vert, hier, à l’offre soutenuepar le personnel. Les négociations sur la recapitalisation vont pouvoir commencer.

Onze voix seulement sur vingt, dont les neuf représentant les salariés. Le conseil de surveillance du Monde a dit oui, hier, à l’offre de reprise et d’injection de capitaux ¯ plus de 100 millions d’euros promis ¯ présentée par le trio constitué des hommes d’affaires Pierre Bergé, Xavier Niel (Free), ainsi que du banquier Matthieu Pigasse (Lazard).

Le projet avait recueilli le soutien massif de toutes les sociétés de personnels du groupe. Et il n’avait, à vrai dire, plus de concurrent. Le patron du Nouvel Observateur, Claude Perdriel, associé à Orange et au groupe espagnol Prisa, a jeté l’éponge au moment de la réunion du conseil de surveillance, faute de soutien des salariés.

Mille salariés au Monde

Les négociations exclusives sur la recapitalisation du groupe vont pouvoir commencer, après l’apport immédiat de 10 millions d’euros pour assurer la trésorerie. Le groupe Le Monde, outre le quotidien du soir, réunit un site Internet, un pôle de presse magazine (Télérama, La Vie, Courrier international…) et une imprimerie. Il emploie plus de 1 000 salariés, dont 280 journalistes pour le seul quotidien.

Diffusé, l’année dernière, à 288 049 exemplaires, il a enregistré une perte nette de 25,2 millions d’euros en 2009 pour un chiffre d’affaires de 397 millions. Le trio Bergé-Niel-Pigasse a affirmé qu’il n’envisageait pas de suppressions de postes.

Ouest France

Fdesouche sur les réseaux sociaux