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La police municipale a bien vu des armes et entendu des coups de feu lors des affrontements qui ont opposé des jeunes aux forains mercredi soir. Ils tirent la sonnette d’alarme.

En patrouille sur la foire, la police municipale a été confrontée dans la nuit de mercredi à jeudi à une situation très critique. Interrogé, le Syndicat national des policiers municipaux (SNPM) tire la sonnette d’alarme : ce soir-là, des coups de feu ont bien été tirés, à plusieurs reprises. Après le drame de Villiers-sur-Marne et cette situation explosive à Beauvais, ils demandent eux aussi à être armés.

Car dans la nuit de mercredi à jeudi, les policiers municipaux qui ont dû s’interposer entre forains et jeunes de la ZUP Argentine qui voulaient en découdre, n’avaient que leur tonfa, du gaz lacrymogène et leur sang froid. « Il y a eu une première série de détonations. La police nationale est arrivée en renfort et il y a eu une deuxième série de tirs. Ça tirait de partout ! On a dû faire rentrer chez eux les riverains qui étaient sortis parce que ça pétait de partout ! », décrit Matthieu Volant, délégué départemental du SNPM qui était présent sur la foire dans la nuit de mercredi.

Des couteaux, des pistolets à grenaille, des fusils à pompe sont aperçus par les agents mais dans la grande confusion qui règne, pressés entre les deux groupes d’une cinquantaine d’individus chacun, impossible pour les policiers de savoir qui détient quoi. Qui fait quoi. […]

Le Courrier Picard

(merci à Jazzman)

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