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Par Bruno Roger-Petit

Comment ne pas se dire que ce métissage est aussi la cause de la métarmophose du jeu allemand en matière de football. Les Allemands ont toujours offert au football mondial de grands joueurs, de grands attaquants… De Rummenigge à Gerd Mûller, de Hoeness à Klinsmann, mais ces derniers s’inscrivaient dans la grande lignée allemande du football physique, basé sur un jeu solide, à cent mille lieues du football vif, inspiré, technique, quasi-barcelonais présenté hier. On notera d’ailleurs, et on sera tenté d’y voir un rapport de cause à effet, que ces jeunes joueurs issus de l’immigration occupent plutôt les postes offensifs, de Özil à Podolski, de Cacau à Gomez. Les décalages causés par le jeu d’Özil par exemple, ressemblaient à ceux que Zico créait dans les défenses adverses au cours de le Coupe du monde 1982. Si on m’avait dit que l’Allemagne alignerait un jour une pareille équipe, jouant de la sorte et incarnée par une moitié de joueurs d’origine étrangère, jamais je ne l’aurais cru.

Sport 24

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