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Le Parti libéral part favori pour les élections législatives du mercredi 9 juin aux Pays-Bas, alors que le principal enjeu de la campagne a été l’économie, bien plus que l’immigration ou l’insécurité.

Longtemps au coeur du débat politique néerlandais, l’immigration a été reléguée au second plan dans la campagne des élections législatives du mercredi 9 juin. La crise économique est désormais au centre des débats, ce qui relègue la formation du leader d’extrême droite Geert Wilders au quatrième rang des intentions de vote, et profite aux partis traditionnels. Il faut des propositions pour sortir de la crise. Et à ce jeu-là, les libéraux du VVD (Parti populaire libéral et démocrate), emmenés par Mark Rutte, semblent avoir trouvé les arguments pour convaincre.

« Par rapport à d’autres pays comme la Grèce, on n’a pas à se plaindre, notre économie a toujours été bonne, mais bon, la crise touche tout le monde, même les Pays-Bas. » Guus van Bree, 53 ans, résume bien l’état d’esprit qui prévaut chez les Néerlandais.

Donnés gagnants par les sondages, les libéraux ont promis de réduire drastiquement les dépenses publiques, avec l’objectif d’une diminution annuelle de 20 milliards d’euros de dépenses à partir de 2015. C’est plus que n’importe quel autre parti. Ils veulent ramener le budget de l’État à l’équilibre, en diminuant le nombre de fonctionnaires et de parlementaires, et en relevant l’âge de la retraite.

«Nous ne devons pas laisser entrer d’immigrants défavorisés»

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