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Des tracteurs à Paris, l’image est assez rare pour qu’elle mérite d’être signalée. Les céréaliers sont venus manifester leur colère face à la baisse de leurs revenus, qui ont diminué de 60% en deux ans.

La France, pourtant premier producteur européen et deuxième exportateur mondial de céréales (derrière les États-Unis), souffre de son agriculture. La maxime “Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France” n’est plus qu’un lointain souvenir. On en arrive même à se demander si le modèle agricole français a un avenir quand cette branche, qui fut si longtemps une source de fierté et de croissance pour tout le pays, vivote au gré des mouvements du marché et des subventions.

Même les céréaliers, pourtant considérés comme les privilégiés du secteur, sont en colère. Leurs revenus sont pourtant supérieurs de moitié à ce que touchent leurs homologues des autres filières agricoles.

On était presque habitué à voir les producteurs de lait ou de fruits et légumes manifester leur mécontentement et leur détresse, mais les céréaliers jamais. Or les prix des céréales sont inférieurs de 23% à la moyenne de ces cinq dernières années.

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