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La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), institution indépendante qui assure un rôle de conseil et de proposition auprès du gouvernement, a rendu son rapport 2009 ce lundi (à lire ici en pdf). Marc Leyenberger, avocat, en est le rapporteur.

Pas un mot sur le racisme anti-blanc et anti-français, sur les profanations d’églises, de cimetières chrétiens…

Il y est en revanche question de Fdesouche.com et même du très modéré Salon Beige : concernant internet, la commission ne s’est d’ailleurs pas foulée, elle a repris les conclusions du MRAP, association communautariste maghrébine dont chacun connait la neutralité et l’ honnêteté et dont le président participe à des manifestations dans lesquelles on dénonce l’influence du lobby juif comme le prouvent ces images.

Quelles sont les premières populations visées ?

Si l’on parle du racisme, ce sont encore et toujours les Maghrébins. Avec des différences selon les régions: l’Ile-de-France, Rhône-Alpes et l’Alsace sont en tête. Ailleurs en Europe, l’évolution est tout aussi défavorable (quoique le degré de violence y est moins haut qu’en France) mais les premières victimes sont souvent les Roms, notamment en Roumanie, Bulgarie et Italie.

Pourtant, quand on interroge les Français, ils se disent plus tolérants qu’auparavant. Comment interpréter cette distorsion ?

C’est tout le paradoxe. Selon le sondage que nous avons réalisé sur les comportements à l’égard du racisme, de la xénophobie et de l’antisémitisme, 54 % des personnes interrogées ne se déclarent «pas racistes du tout». Il y a encore trois ans, un sur trois se disait raciste. Aujourd’hui, les Français ne considèrent plus les juifs ou les homosexuels comme des «groupes à part». On peut y voir un effet de l’effort de sensibilisation mené par les politiques publiques, notamment à l’école.

Dans le même temps, 84% estiment qu’actuellement le racisme est «un phénomène répandu», témoignant un écart entre visions objectives et subjectives du racisme, entre la manière dont il est  perçu et ce qu’il se passe réellement. Et si l’on regarde le détail des réponses, on s’aperçoit que, lorsqu’il s’agit de relations individuelles, on continue à rejeter l’autre. On est dans l’acceptation tant qu’on ne touche pas à son petit jardin.

Que faire ?

D’abord, ne rien laisser passer. Le grand danger actuel, c’est la banalisation. Aujourd’hui, on ne trouve pas si grave de dire ceci sur les juifs, cela sur les arabes, d’entendre «sale juif» dans une cour d’école. Jusque dans le discours politique, où certains commentaires inacceptables sont présenté comme normaux. Nous appellons à continuer les efforts sur la sensibilisation et surtout à une politique concertée, durable. On ne peut se contenter d’attendre le pic de violence et de réagir après coup.

Libération

(Merci à Jazzman)

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