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Même si les milieux politiques et économiques de Québec comptent sur les immigrants pour assurer la croissance de la région et occuper les nombreux emplois vacants, la population de la capitale demeure craintive par rapport aux nouveaux venus, surtout lorsqu’ils sont «visibles».


«Il y a encore des résistances liées à l’ignorance», observe la directrice du Centre multiethnique de Québec, Dominique Lachance. «Il y a une adhésion qui doit se faire.»

Les institutions ont embarqué dans le train de l’immigration, mais les résidants seraient encore sur le quai à se demander s’ils veulent vraiment monter dans les wagons remplis de visages multicolores.

Il faudra bien que les récalcitrants s’adaptent parce que la capitale est la principale destination des réfugiés admis au Québec.

L’arrivée récente de réfugiés birmans a d’ailleurs suscité de vives réactions au sein de la communauté. Une nouveauté pour l’équipe du Centre multiethnique, qui a reçu, pour la première fois, des courriels et des appels troublants : «Il y a une peur.»

Il faudra bien que les récalcitrants s’adaptent parce que la capitale est la principale destination des réfugiés admis au Québec. D’ailleurs, plusieurs groupes de Bhoutanais réfugiés au Népal s’installeront au cours des prochaines années. Et une vague de réfugiés de l’Irak est attendue d’ici l’automne.

Le Soleil

(Merci à Ty)

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