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Les maires des villes de banlieue d’Ile-de-France tirent le signal d’alarme. Ils réclament davantage de moyens financiers pour ces villes «handicapées socialement».

«Nous voulons être reçus par le Premier ministre, tonne Djamel Femmami, élu de Sevran (Seine-Saint-Denis) chargé de l’intercommunalité. Nous sommes au bout du rouleau; notre ville, comme d’autres communes pauvres d’Ile-de-France, se trouve dans la même situation financière que la Grèce ! Cela fait deux ans que le budget est en déficit. Mais nous n’avons pas le choix, c’est ça ou supprimer les transports en commun et autres services publics. On est assis sur une poudrière! » (…)

« Le plan Espoir banlieues de Fadela Amara est une coquille vide », affirme Didier Vaillant, le maire de Villiers-le-Bel. « On se sent abandonnés. Or, il faut à tout prix éviter que ces communes ne deviennent des ghettos gérés par des mafias et des trafics », alerte à son tour François Pupponi, vice-président de l’association et député-maire de Sarcelles, « où 80% de la population vit en zone urbaine sensible ».

Le Parisien

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