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La fuite en avant continue. Confrontés à une crise de la dette de plus en plus aiguë, les gouvernements de la zone euro ont une fois de plus refusé de voir la réalité en face. Plutôt que de s’attaquer à la racine du mal, l’inadaptation de l’euro, monnaie rigide et surévaluée, à des économies totalement divergentes, ils ont sorti de leur chapeau un nouveau plan de “sauvetagemirobolant qui ne sauvera que les banques et les marchés, du moins provisoirement.

Christophe Barbier, dans la vidéo ci-dessus, parle avec raison de “grand n’importe quoi”. On a cherché à impressionner, et même à “tétaniser” les marchés pour sauver la mise de l’euro. Mais pour combien de temps ? Partisan d’une solution politique, le rédacteur en chef de l’Express doute lui-même de la capacité des responsables européens à élever le débat à ce niveau. Il ne va pas jusqu’au bout du raisonnement : si un véritable fédéralisme européen est aujourd’hui impossible, c’est qu’il exigerait la fin des États-nations qui composent l’Europe.

C’est pourquoi le plan de l’Euroland se contente, si l’on peut dire, de “renforcer la solidarité budgétaire”… et de mettre en route la “planche à billets” !

Olivier Demeulenaere
(Merci à Marie)

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