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Ce graphique a été publié le 1er mai par le New York Times. Il met en évidence le caractère inextricable des finances publiques des PIIGS. Un simple coup d’oeil suffit pour comprendre “l’effet domino.” Plus la flèche est épaisse, plus la dette est importante. Ainsi, la vraie raison de l’attaque des marchés contre l’Espagne depuis hier est matérialisée par la grosse flèche rouge qui la relie au Portugal : les banques espagnoles détiennent la plus grosse part de la dette publique portugaise.

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Mais une autre évidence s’impose : contrairement à ce qu’essaient de nous faire croire certains, notamment Dominique Strauss-Kahn, les grands pays ne sont en aucun cas à l’abri d’une contagion. La France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne sont même très gravement exposées, en particulier à la dette de l’Espagne. Que celle-ci tombe (avant ou après le Portugal), et c’est l’ensemble du système bancaire européen – et donc l’euro – qui s’effondre.

Olivier Demeulenaere

(Merci à Marie)

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