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Violence, chômage, déclassement, déscolarisation… Dans les banlieues britanniques, la classe ouvrière blanche a vu sa situation s’aggraver avec la crise économique. Désabusée, elle n’attend rien des élections et se sent abandonnée par la classe politique. Depuis 1997, 80% des 2,12 millions de nouveaux emplois créés sont allés à des immigrés.

On les appelle parfois les «chavs», lorsqu’ils sont jeunes et vulgaires. Ou le « sous-prolétariat blanc », pour englober toutes les générations de ces classes populaires vivant dans les banlieues anglaises. Une «sous-classe sociale», que certains désignent plus crûment encore par le terme de «white trash» (littéralement «déchet blanc»), importé des Etats-Unis. C’est certain : ces citoyens des couches pauvres de la population ne vont pas se déplacer en masse, demain, pour voter. La politique ne les intéresse plus. (…)
La crise économique de 2007 a empiré les choses. Aujourd’hui, c’est un fait : la Grande-Bretagne s’inquiète de plus en plus pour cette catégorie de sa population. Si les experts, comme John Hills, l’auteur du rapport le plus complet sur les inégalités jamais entrepris outre-Manche, réfutent «le terme de sous-classe entièrement exclue de la société» et soulignent que «les inégalités frappent également les minorités ethniques», ils reconnaissent qu’il y a un malaise profond chez les Blancs les moins favorisés. Malaise d’autant plus douloureux que personne n’exprime leur désarroi (…)
Suite sur Les Echos (Merci à Chanteur)

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