Fdesouche

La ville de Leicester serait le véritable «laboratoire» de l’instauration d’une société multiculturelle, multiethnique et multiconfessionnelle en Europe. Décrite comme un «îlot d’intégration et de tolérance » par le journal suisse Le Temps, l’équilibre est cependant fragile entre communautés. Alors que la population blanche passera bientôt sous la barre des 50%, l’expérience de Leicester est présentée comme « le modèle le plus abouti d’intégration dans le respect de la diversité culturelle».

C’est par le train qu’il faut découvrir Leicester et ses 320 000 habitants. (…) Derrière la gare s’élève la grande mosquée et ses minarets. Leicester, dans un étonnant condensé religieux, compte 36 mosquées, des dizaines de temples hindous et sikhs, de nombreux lieux de culte bouddhistes, jaïns, baha’i ou juifs qui côtoient les Eglises anglicanes, protestantes et catho­liques.
Leicester est aujourd’hui le laboratoire d’une révolution, celle du communautarisme assumé. Dans une rue on est en Inde, dans l’autre en Afrique. Il y a les quartiers où le port du niqab est très présent, d’autres où il n’y a que des Blancs, mais partout la restauration indienne fait figure de cuisine locale.
Ici, il y a des femmes policières voilées, des policiers enturbannés (sikhs), des quartiers musulmans dans les cimetières où les morts sont enterrés dans les 24 heures selon les exigences de l’islam, une école religieuse musulmane, et l’ensemble de la vie de la cité est rythmée par les festivals des diverses religions qui s’enchaînent au fil des mois. L’immigration est telle que Leicester se vante de bientôt être la première ville britannique – sans doute européenne – dont la population blanche passera sous la barre des 50% sans que personne, apparemment, n’y trouve à redire.
Suite (Merci à Le Hutin)

Fdesouche sur les réseaux sociaux