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Commissaire politique aux Inrockuptibles, Nelly Kaprièlian dresse un portrait au vitriol de l’écrivain Renaud Camus :

Pionnier du “dérapage verbal contrôlé” devenu routinier chez Zemmour ou certains politiques, l’écrivain persiste et signe.

“Par ailleurs, Camus avait un hobby : arpenter la nature autour de son château en marmonnant pour la défense de l’imparfait du subjonctif et la pureté de la langue française (c’est tout dire).”

L’affaire Renaud Camus a dix ans. S’il est encore intéressant d’en parler, c’est qu’elle a annoncé le climat délétère du moment, les propos racistes et les dérapages verbaux des politiques et autres personnalités publiques aujourd’hui.
Dans un des volumes de son journal, publié alors chez Fayard car P.O.L, son éditeur habituel, n’en avait pas voulu, Camus s’en prenait – entre autres – à une émission de France Culture où la plupart des intervenants (et de les lister !) étaient juifs, donc pas des Français de souche, donc pas à même de parler de la culture française. Ah, et on oubliait : les étrangers feraient meilleur genre dans leur pays au lieu de venir faire tache en France.
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