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Jacques-Bénigne Bossuet fut un homme d’Église, un prédicateur, un redoutable polémiste et un écrivain au style d’une pureté remarquable. Ses Oraisons funèbres, en particulier celles d’Henriette de France (1669), d’Henriette d’Angleterre (1670) et du Grand Condé (1687), ont été unanimement louées.

Né à Dijon 27 septembre 1627 à Dijon, Jacques-Bénigne Bossuet est le fils d’un conseiller au parlement. Après des études chez les jésuites, il est ordonné prêtre et devient chanoine de Metz. Très pieux, il se consacre à son sacerdoce.
En 1659, il s’installe à Paris et commence à connaître le succès comme prédicateur. Influencé par saint Vincent de Paul, il épure son style. Il prend la parole devant la Cour et devient évêque en 1669.

“La liberté n’est pas de faire ce que l’on veut, mais de vouloir ce que l’on fait”

En 1670, il est nommé précepteur du fils de Louis XIV, le Grand Dauphin. En 1671, il entre à l’Académie française.

En 1681, il devient évêque de Meaux (on l’appelle parfois “l’Aigle de Meaux”). Durant toute sa carrière, il s’est montré un redoutable polémiste : contre les protestants, contre les jésuites en défendant l’Eglise de France contre l’autorité excessive du Pape, contre les “quiétistes” comme Fénelon, contre le théâtre et les comédiens. Il meurt à Paris en 1704. Il est inhumé à la cathédrale Saint-Etienne de Meaux.
Outre ses Oraisons funèbres, ses principales œuvres sont ses Sermons (1772, posthume), le Discours sur l’Histoire universelle (1681), le Traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même (1741) et l’Histoire des Variations des Eglises protestantes (1688).
Sources : 1, 2, 3

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