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Lundi 8 mars, un policier a été grièvement blessé, à Epernay, à l’issue d’un contrôle routier au cours duquel il a été bombardé de projectiles, de type parpaings, de la part d’une dizaine d’assaillants alors qu’il avait demandé à automobiliste dépourvu de sa ceinture de sécurité de présenter ses papiers.
Saï, leader du groupe de rap de Bernon «GSK», est celui que la patrouille de police voulait interpeller lundi lorsque ça a dégénéré. Il raconte sa version des faits à l’union.

«On reconnaît nos torts, mais que la police reconnaisse les siens »
Saï affirme que le policier a fait mine de partir puis s’est retourné d’un bloc, avec dans une main une bombe lacrymo, « on appelle ça un extincteur » et dans l’autre, sa matraque. « Ça m’a énervé, je lui ai dit : « Moi aussi je vais te frapper ». Mais en fait je commençais à paniquer, je sortais n’importe quoi. »
Ce face-à-face attire du monde. Il commence à y avoir foule, place Fada n’Gourma. Des jeunes, des vieux, même des mamans…
« Là, j’ai vu le policier qui était de plus en plus menaçant, qui tenait quelque chose dans sa main, arme de poing, flash-ball, je n’en sais rien, il y en a qui m’ont poussé. On me disait « Barre toi ». C’est ce que j’ai fait. »
« J’étais en délit de fuite, mais on a gazé quelqu’un qui n’a rien à voir, qui est juste de ma famille. »
Pour l’heure, recherché, Saï se planque. « Je ne sais plus trop quoi faire, vu la tournure des événements. mais elle est là la vérité. La lacrymo, c’est l’élément déclencheur. Il y a des torts des deux côtés »
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(Merci à Space Cochon)
Vidéo sur le groupe GSK d’Epernay (“512SANG”)

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