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Addendum du 8 mars :
Le Midi Libre contredit totalement la version de la Dépêche dans laquelle le journaliste prétend avoir vu des militaires quasi-nazis attaquer des jeunes de couleur.

Hier matin, comme tous les dimanches, la place Carnot affichait son apparence habituelle : pas un chat à l’heure où les cafetiers commencent à installer leurs terrasses. Une image bien loin des scènes de bagarre censées avoir eu lieu, au cours de la nuit écoulée, entre des militaires du 3 e RPIMa et un groupe de jeunes.
« Je suis extrêmement surpris par le décalage entre la réalité des faits et la relation qui en a été rapportée » , témoignait, hier matin, le colonel Jean-Pierre Perrin, le commandant du “3”.
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Quelques dizaines de jeunes militaires du 3ème RPIMA se sont battus avec d’autres «jeunes», place Carnot et aux abords. Sans connaître l’origine des affrontements, La Dépêche y voit un déferlement de «violence et de haine raciste».

Incroyable. Presque surréaliste. Le déchaînement de haine auquel nous avons assisté hier soir place Carnot et rue de l’Aigle d’Or est presque inédit. Il rappelle le goût amer et désagréable des ratonnades de 1991…
Nul ne sait vraiment comment les choses ont commencé. Du côté des jeunes militaires, il s’agirait de jets de bouteilles en leur direction. Du côté d’un bar de la rue de l’Aigle d’Or, d’une descente en règle contre «tous ceux qui n’étaient pas blancs» et qui se trouvaient dans l’établissement.
Manifestement, les «non blancs» qui se trouvaient ailleurs en auraient pris, aussi, pour leur grade, sans l’intervention de la police. D’autant plus qu’un jeune homme, bien loin de l’histoire, en a fait les frais. «Je suis sorti d’un resto et je me suis fait tomber dessus», dit-il. Sa pommette rougeoyante en témoigne. Il a pris des coups. «Je n’ai même pas compris», se lamente-t-il.
Vers 22 h 30, hier soir place Carnot, l’on a cru vivre une scène de guerre civile.

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