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Un collectif féministe a organisé une marche à Toulouse pour dénoncer les violences faites aux femmes. Ces militantes s’inquiètent de la remise en cause de leurs droits fondamentaux comme « le droit à l’IVG» mais également de leur liberté de s’habiller comme elles le souhaitent (jupe, décolleté) ou de leur sécurité dans la rue, sans vouloir évoquer les causes réelles de cette évolution.

« La condition des femmes régresse, note Pascale Lefebvre, présidente du Planning Familial 31. On parle beaucoup, et c’est justifié, de la violence faite aux femmes, de l’inégalité professionnelle, mais il y a un autre recul dramatique : certaines femmes se retrouvent stigmatisées simplement parce qu’elles portent une jupe, des talons ou un décolleté». Une situation, selon cette militante, qui ne pourra s’améliorer que par le biais de l’éducation et de la formation : «On ne construira rien de valable sans les uns et les autres. C’est pour cela qu’on intervient dans les écoles, les foyers ».
En musique et banderoles déployées, le collectif Sud Étudiant se fait entendre : Sophie a 22 ans. Sans trop vouloir s’épancher, elle avoue : « Mettre une jupe devient parfois galère, on est regardé différemment qu’avec un pantalon. Idem pour le maquillage ».

La jeune fille ajoute : «Sortir le soir est devenu parfois difficile pour une femme alors que nos mères se sont battues pour que nous puissions évoluer librement». Selon elle, le retour du machisme, des valeurs morales et du religieux –toutes confessions confondues-, menace les acquis des femmes, (IVG, Planning familial).
Martine, 59 ans, de l’association la Marche Mondiale des Femmes, conclut : «Nous avons été la génération des avancées. Mes petites-filles sont celles du recul».
Une manifestante qui avait tagué le slogan «Rien ne sert de courir, il faut jouir à point !» a été violemment appréhendée par la police, d’après le collectif.
Source : La Dépêche

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