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Dans le cadre de la «semaine anticoloniale», plus de 80 organisations et de «nombreux intellectuels» appellent à un rassemblement organisé samedi 27 février à Paris, Place de la Bourse, et dans toute la France devant les préfectures pour protester contre la banalisation des actes »islamophobes». Les signataires espèrent un «sursaut citoyen».

Un vent de folie souffle sur l’Europe et particulièrement sur la France. Il a pour nom l’islamophobie.
L’atmosphère délétère dans laquelle nous vivons actuellement et les dérapages auxquels nous assistons sont les prémices d’une situation qui va aller en s’aggravant. Il faut désigner les instigateurs d’une telle situation. Il est clair qu’en lançant le débat sur l’identité le Président a permis l’expression publique de la haine et du racisme. Il a été suivi de très près par certains représentants du peuple qui n’ont vu dans le port de la burqa que le seul et plus important problème que notre pays connaisse.

Avec le débat sur l’identité, on a libéré les langues et le flot d’insanités qui en est ressorti n’est pas très glorieux pour notre belle France. Maintenant, les actes islamophobes se libèrent de toute conscience.
Les actes de profanations dont les Mosquées sont la cible se multiplient : les Mosquée de Saint-Etienne, d’Obernai, de Sorgues, de Crépy-en-Valois, de Béziers, dans les trois dernières semaines ont été souillé et profané dans l’indifférence. Des tags racistes et islamophobes sont relevés dans plusieurs localités comme Notre Dame de Lorette ou Strasbourg
Chaque semaine surgit une polémique nauséabonde : les minarets, les mariages mixtes, les écoles confessionnelles, la burqa, la viande Halal des Quicks, la présentation d’une militante avec un foulard aux élections, la suspension d’une femme fonctionnaire, agent de surveillance de Paris (ASP), pour avoir porté le foulard dans un service de police, un député qui, interrompt les débats car une jeune fille voilée se trouve dans le public à l’Assemblée Nationale…
Tout devient prétexte à des campagnes médiatiques visant à stigmatiser les « arabo-musulmans». Ces campagnes amalgamant islamistes, intégristes, terroristes, maghrébins, clandestins, délinquants, jeunes à casquettes, immigrés, visent à reléguer une partie de la population dans un statut d’ennemis de l’intérieur que nous refusons.
En Algérie, pendant la période coloniale, le « statut personnel musulman» a été invoqué pour dénier le droit à la citoyenneté aux algériens. Aujourd’hui, ce sont les mêmes mécanismes qui sont à l’œuvre pour justifier racisme et discriminations. Ce nouveau Code de l’indigénat et ce Ministère des colonies, nous n’en voulons pas. Nous refusons la guerre de civilisation que l’on veut nous imposer dans ce pays qui est le notre, à l’égal de tout habitant sur son sol. (…)
Nous appelons à un sursaut citoyen contre ce déchainement de haines. Ne laissons pas l’islamophobie s’installer, avoir pignon sur rue, avoir des adeptes déclarés.
En signe de solidarité, nous demandons à toutes les personnes qui partagent les valeurs de tolérance et de fraternité à rejoindre les manifestations et rassemblements organisés ce samedi 27 février.
L’islamophobie ne passera pas !
Source : oumma.com

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