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Lu sur Rue 89 :
Ne pas travailler, ne pas pas consommer le 1er mars : l’idée vient d’eux trois. Depuis, le mouvement a pris de l’ampleur. Portraits. (…)
Pourtant, Nadia, Nadir et Peggy ne sont encartés nulle part.
Seule Nadia a milité avant ses vingt ans au syndicat étudiant UNEF et au PCF. Avant de quitter les rangs communistes parce qu’elle jugeait la ligne « trop nationaliste, très ancrée sur les traditions françaises ».
Nadir Dendoune, lui, dit qu’il « aime faire les choses tout seul » – il a d’ailleurs un tour du monde à vélo au compteur. Méfiant envers les politiques, il dit quand même trouver « de bonnes choses dans pas mal de partis politiques ».
Lesquelles ? Il commence à énumérer, se ravise. Ensemble, ils parlent du « secret du vote », on comprend que le but est de ratisser au plus fédérateur.
On devine aussi la crainte d’être récupéré. « Etre l’Arabe du PS ou de PC… » siffle Nadir Dendoune. SOS Racisme a laissé des traces, l’évocation suffit à le « faire vomir » – « à titre personnel, pas au nom du comité ». Nadia Lamarkbi parle carrément de « symptome SOS ».
suite

Contrairement à ce que laisse à supposer l’article de Rue 89, Nadia Lamarkbi n’est pas le seul des trois initiateurs de cette “journée sans immigrés” a ne pas être un perdreau de l’année.
Nadir Dendoune travaille pour le journal communiste l’Humanité et Peggy Derder est une passionaria de la “cause immigrée”.

Nadir DENDOUNE, triple nationalité ?
Sur BiblioMonde “En 1993, il s’envole pour l’Australie et accomplit un raid à vélo de 3 000 kilomètres. Séduit par le pays, il s’installe à Sydney et obtient la nationalité australienne. En avril 2002, Nadir Dendoune regagne précipitamment la France pour voter contre le Front national au second tour de l’élection présidentielle.”
Sur Wikipédia, “Le 25 mai 2008, il atteint le sommet de l’Everest, devenant ainsi le premier Maghrébin (et Algérien) à atteindre le Toit du monde.”
Il travaille pour France 3 et le journal communiste l’Humanité.

Peggy Derder
Peggy Derder avait essayé de se faire connaître en publiant un livre sur les profs l’an dernier.
Titulaire d’un DEA d’Histoire contemporaine de l’Université de Paris IV Sorbonne, elle a consacré sa première étude à «L’immigration algérienne et la réaction des pouvoirs publics dans le département de la Seine 1954-1962», ; puis s’est penchée sur “un autre aspect de la guerre d’Algérie : la guerre radiophonique”.
Elle appartient aussi à l’association “Graines de France” où elle milite aux côtés de Rocaya Diallo et Khaled Benchir. Graines de France est parrainé par Dominique Reynié, président de la Fondation pour l’innovation politique, et Olivier Ferrand, de Terranova.

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