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“Je réunirai, au début du mois d’avril rue de Grenelle au ministère, des états généraux de la sécurité à l’école”, a annoncé mardi le ministre de l’Education nationale Luc Chatel, au lendemain d’un nouvel incident, l’agression au cutter d’un élève d’un lycée de Thiais (Val-de-Marne).

“Il faut qu’à un moment les représentants des collectivités locales, les sociologues, l’Observatoire de la délinquance, l’Observatoire de la violence à l’école, puissent plancher avec un peu de recul sur la question”, a-t-il ajouté, évoquant “des phénomènes nouveaux” et citant le “racket à l’école, les jeux dangereux dans les cours de récréation, les sanctions à l’école”.

En janvier, après la mort d’un lycéen poignardé par un camarade dans leur lycée du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), le gouvernement avait décidé d’accélérer le “plan de sanctuarisation” des établissements: mise en place des équipes mobiles de sécurité d’ici fin mars, et achèvement des diagnostics de sécurité de tous les collèges et lycées d’ici fin juin.

Et au-delà des cas médiatisés de Vitry et Thiais, le mécontentement a gagné un grand nombre d’établissements du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis, deux départements connaissant à la fois un grand nombre d’élèves défavorisés et un fort militantisme enseignant. Le Parisen

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