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Le Conseil d’orientation des retraites (COR) vient d’envoyer à chacun de ses membres, en vue de la réunion plénière qui doit se tenir mercredi, une révision de ses prévisions macroéconomiques afin de pouvoir réajuster fin avril ses projections financières des différents régimes de retraite à terme.
«Les dernières projections du COR ont été réalisées en 2007», indique le conseil en introduction. «Elles sont donc antérieures à la crise économique et financière qui a débuté en 2008 et a contribué à une dégradation plus rapide que prévu des comptes des régimes».
Alors qu’il anticipait, dans son scénario de base, en 2007, un retour au plein emploi huit ans plus tard – c’est-à-dire un taux de chômage de 4,5 % -, il le repousse désormais de neuf ans, en 2024. Dans le meilleur des cas.
Seule certitude : ces nouvelles prévisions macroéconomiques auront un impact important sur les besoins annuels de financement des régimes, qui devraient dépasser les 68,8 milliards d’euros anticipés (ou 1,7 point de PIB) pour 2050, il y a trois ans.

Le gouvernement en tout cas, par la voix même de François Fillon dans une interview au Figaro fin janvier, table déjà sur une facture d’au moins «100 milliards» à terme.
Conclusion ? Il n’y a pas que la révision des perspectives financières qui va être douloureuse. La réforme et la note à payer par les Français aussi.

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