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Le débat sur l’enseignement de l’islam dans le public, au même titre que les autres religions, divise les candidats aux régionales.
Sur le papier, ils sont obligatoires. Dans la pratique, on peut en être exempté sur simple demande. En Alsace-Moselle, les cours de religion font partie des enseignements dispensés par les écoles primaires et collèges publics.
Dans ces trois départements (Haut-Rhin, Bas-Rhin et Moselle), le judaïsme, le catholicisme, le luthéranisme et le réformisme, cultes reconnus par le Concordat de 1802, sont organisés par le droit local.
En 1871, lorsque l’Alsace-Moselle tombe dans le giron allemand, le Concordat n’est pas abrogé. Lorsque la France récupère l’Alsace-Lorraine en 1918, elle n’abolit pas le régime concordataire, malgré la loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905.
En 2003, la commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la République [ou commission Stasi] recommande dans son rapport :
« En Alsace-Moselle, [d’]inclure l’islam au titre des enseignements religieux proposés et laisser ouvert le choix de suivre ou non un enseignement religieux. »
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