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Plus d’une centaine de policiers venus des diverses unités toulousaines et du groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) ont été mobilisés hier, dès 6 heures du matin, dans le quartier d’Empalot, pour un vaste coup de filet. Treize «jeunes», dont certains mineurs, ont été interpellés.

Les policiers s’intéressaient à une bande d’habitants du quartier qu’ils soupçonnent d’avoir commis une très longue série de vols avec violence. Pas moins d’une cinquantaine de plaintes ont été recensées par la police depuis près d’un an.

Des mères de famille, des jeunes, des personnes âgées, de simples passants souvent habitants du quartier ont dénoncé, pendant des mois, le vol de leur téléphone portable, de leur sac à main, de leur ordinateur… Des vols souvent accompagnés de coups violents. Des violences gratuites seraient aussi visées par certaines plaintes.

La plupart des faits ont été commis aux alentours de la station de métro Empalot. D’autres sont survenus sur le mail, la vaste esplanade boisée qui relie le centre commercial à la place André-Daste. Mais aussi dans les rames elles-mêmes du métro.

Au nombre des victimes, on compterait des étudiants de la cité universitaire Daniel-Faucher, située sur l’île du Ramier. Pour eux, la station de métro Empalot est la plus proche de leur logement. Ces étudiants, souvent équipés d’ordinateurs, constituent aussi des proies faciles. Un des derniers faits remonterait à ce week-end.

Les «jeunes gens» interpellés ont été entendus au commissariat de police de Bellefontaine, dans les locaux de la brigade de voie publique où un groupe a été récemment constitué pour lutter contre les bandes violentes. Leur garde à vue se prolongeait hier soir.

Source : La Dépêche

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