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Secrétaire général de l’union départementale de Loire-Atlantique de Force ouvrière de 1947 à 1992, Alexandre Hébert est mort le 16 janvier à Rezé, près de Nantes (Loire-Atlantique), à l’âge de 88 ans. Pour ses disciples, ce syndicaliste haut en couleur, dont l’influence débordait largement son département, était le pape de l’anarcho-syndicalisme.
Fils d’un syndicaliste CGT, ancien communiste, Alexandre Hébert naît le 4 mars 1921, à Alvimare (Seine-Maritime). Muni d’un CAP de serrurier, il entre aux chemins de fer de Sotteville-lès-Rouen. A 15 ans, en plein Front populaire, il milite aux Jeunesses socialistes de la SFIO. Il rejoint la Gauche révolutionnaire de Marceau Pivert. Il adhère à la CGT mais, en 1939, il ose dénoncer le pacte germano-soviétique.
(…) D’atypique, Alexandre Hébert glisse alors vers le politiquement incorrect. Il choisit comme bras droit Joël Bonnemaison, ancien responsable départemental du Front national. Il a été le témoin, avec Jean-Marie Le Pen, à son premier mariage. En 1999, il fustige dans Français d’abord !, l’organe du FN, la CGT et la CFDT, “expression syndicalo-politique d’un nouvel ordre fondé sur la subsidiarité, c’est-à-dire la servilité”. FO le désavoue. Alexandre Hébert s’en était déjà éloigné.
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