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Le gouvernement s’apprête à réaliser un casse sur les retraites des 20 millions de salariés du privé dans la plus grande discrétion. Il profite du changement de statut de La Poste pour remplir les caisses de l’Ircantec, régime de retraite bénéficiant aux élus et fonctionnaires non titulaires. Et ce sont les cotisants de l’Arrco et de l’Agirc, c’est-à-dire les salariés et cadres du privé, qui sont détroussés. Le tour de passe-passe au profit du public orchestré par Christian Estrosi, ministre de l’Industrie, est une première.

Les employés de La Poste embauchés avant 1990 ont un statut de fonctionnaire et la retraite qui va avec. Depuis 1990, les pensions des postiers relèvent de l’Ircantec et, à partir de cette année, les nouveaux embauchés tomberont dans le régime commun. À l’occasion de ce changement, le Sénat a fait passer un amendement accepté par Christian Estrosi qui prévoit que l’Ircantec recevra une soulte du régime Arrco-Agirc. On parle de 5 à 6 milliards d’euros, rien à voir donc avec un pourboire !

L’Ircantec réclame des cotisations sur des employés dont certains ne sont même pas encore nés et, pour cela, “pompe” sans scrupule le régime Arrco-Agirc, dont les finances sont menacées de déficit à très court terme (dès 2013).

L’Ircantec, en effet, considère que, les nouveaux embauchés de La Poste relevant désormais d’un autre régime, cela lui occasionnera des pertes de cotisations futures. Et ses responsables exigent une indemnisation calculée sur cinquante ans.

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