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Hervé de Charette, ancien ministre des Affaires Etrangères et président de l’Institut Français de Finance Islamique, publie dans Oumma.com un texte faisant l’apologie de la finance islamique qu’il affirme être indispensable pour notre «croissance présente et future».

Après les minarets, la finance islamique sera-t-elle interdite de droit de cité ? On peut le craindre à la lecture du point de vue publié le 20 novembre dernier dans Le Monde sous le titre « La finance islamique menace la laïcité française» publié par l’Observatoire international de la laïcité contre les dérives communautaires. (…)
De quoi s’agit-il au juste ? La finance islamique est apparue dans les pays musulmans en raison de l’interdiction qui est faite dans le Coran du prêt à intérêt, le «riba». Si l’origine est religieuse, la finance islamique – comme son nom ne l’indique pas – vise précisément à contourner cet interdit pour répondre aux besoins d’une économie moderne. (…)
Est-ce dans l’intérêt de la France ? La réponse est trois fois oui !
Oui, car la finance islamique représente une véritable opportunité géopolitique.

Alors que nous devons faire face au risque de choc des civilisations que beaucoup alimentent en cultivant les clichés et les fantasmes, il n’est pas anodin de pouvoir créer des liens financiers, en plus des liens commerciaux, à travers la planète et notamment entre l’Occident et le monde musulman. (…)
Oui, car la finance islamique permet de répondre aux besoins de financement de la France. Notre pays a grandement besoin d’investir pour son avenir comme en témoigne le «grand emprunt». Pour cela, il doit être en capacité d’accueillir favorablement les investisseurs originaires du monde musulman qui souhaitent contribuer au développement de notre appareil productif et de recherche. Il ne faut pas plus rejeter la Finance islamique qu’il ne convient de refuser les fonds souverains au nom de je ne sais quel prétendu patriotisme économique dont le sens ne peut pas être le même aujourd’hui qu’hier. Il y va de la croissance présente et future. (…)
Sources : Oumma.com, Le Monde

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