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Voici ce qu’on apprend dans le Télégramme de Brest, 2 mois après les faits :

Un «mariage marocain» fêté en grande pompe jusque dans le centre-ville de Brest, qui déborde et prend les forces de l’ordre de court. Et c’est l’orgueil et la crédibilité de la police qui en prennent un sérieux coup.
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La police… en escorte!
Des véhicules grimpent sur les trottoirs. D’autres déboulent à contresens sur les ronds-points. Tous empruntent les deux lignes de circulation de la rue Jean-Jaurès. L’hyper centre-ville est rapidement paralysé, contraignant la police à… «escorter» le cortège, sous les yeux médusés des nombreux passants. «On les avait là», résume un policier «écoeuré». D’autant que certaines têtes qui s’exhibent par les fenêtres des luxueuses voitures sont bien connues des forces de police. «Des voitures comme ça, personne ne peut se les payer. Même en location, comme c’était le cas… Mais on ne pouvait rien faire. Ils étaient plusieurs centaines. Nous, pas, et il y avait beaucoup de monde dans les rues…». «Ce qui s’est produit est inadmissible, s’étrangle un responsable de la sécurité publique. En plus, des vidéos immortalisant ces scènes ont été mises en ligne sur internet!».
(…)

Des billets jetés aux policiers

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais le lendemain, la police parvient à interpeller l’un des convives, qui n’avait pas de permis. Alors que cette personne est entendue au commissariat central, survient un membre de sa famille, tout en muscle, accompagné d’un acolyte tout aussi bodybuildé et de cinq ou six noceurs qui attendent à l’extérieur. L’individu exige que son parent soit relâché, injurie les policiers présents, leur jette des billets de dix et vingteuros en les traitant de «clochards». La scène se déroule dans l’accueil, sous l’oeil du public qui patiente en salle d’attente. Les patrouilles en ville sont bien appelées en renfort. Une dizaine de policiers afflue. Mais aucune interpellation ne sera tentée. Pourquoi? Vraisemblablement pour ne pas courir le risque de «mettre le feu» au quartier où se déroulait le mariage. «Pour qui on passe?», s’agace un policier. «Quel message croyez-vous que l’on donne en laissant de telles choses se produire?»
source (Merci à Bob)

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