Fdesouche


L’ancien porte-parole de la mosquée de Genève,
Hafid Ouardiri, a adressé à la Cour européenne des droits de l’homme une requête contre le vote suisse.

Hafid Ouardiri [photo] est entouré de cinq avocats suisses, français et belges, tous spécialistes des droits humains et tous bénévoles. Leur requête invoque l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), qui garantit la liberté de religion, et son article 14, qui interdit la discrimination.

«Le peuple s’est prononcé, s’enflamme Oskar Freysinger. Si des personnes ne veulent pas le comprendre, qu’elles choisissent un autre pays!» Le conseiller national valaisan va plus loin: si la Suisse est condamnée, une initiative sera lancée pour qu’elle se retire de cette convention. (Tribune de Genève) (Romandie News)

Rappel 1 : C’est à la mosquée de Genève qu’en mai 2009 des musulmans avaient insulté des lycéennes en cours de gymnastique : “Espèces de sales Blanches” avaient-ils crié aux jeunes filles. «Vous n’avez pas honte ? ». Ils avaient perturbé le cours, shooté les cônes de plastique disposés pour l’exercice, insulté les élèves et pris des photos, en leur reprochant leurs «tenues impudiques» (Le Matin)

Rappel 2 : en 2007, Hafid Ouardiri était au centre d’un scandale sur le financement de la mosquée de Genève par l’Arabie Saoudite et la Ligue islamique mondiale. Il avait déclaré : «ils paient, mais je n’ai jamais subi la moindre ingérence de leur part». (Tribune de Genève)

Rappel 3 : en décembre 2005, Hafid Ouardiri et plusieurs associations musulmanes voulaient interdire une représentation théâtrale de la pièce de Voltaire Le Fanatisme ou Mahomet, jugée «blasphématoire». Pour Ouardiri, la pièce est un «torchon truffé d’insultes». (Le Courrier suisse)

Rappel 4

Pour la Cour Européenne des droits de l’homme, la charia est l’antithèse de la démocratie.

En 2001, dans un jugement concernant un parti islamique turc, la CEDH tranchait et déclarait au sujet de l’islam et de la charia :

• Il est difficile à la fois de se déclarer respectueux de la démocratie et des droits de l’homme et de soutenir un régime fondé sur la Charia.

• Lui sont étrangers des principes tels que le pluralisme dans la participation politique ou l’évolution incessante des libertés publiques.

• Les références explicites à l’instauration de la Charia sont difficilement compatibles avec les principes fondamentaux de la démocratie.

• [La charia tend à supprimer] le rôle de l’État en tant que garant des droits et libertés individuels et obligerait les individus à obéir à des règles statiques de droit imposées par la religion concernée.

• [Elle est] l’antithèse de la démocratie, dans la mesure où elle se fonde sur des valeurs dogmatiques et est le contraire de la suprématie de la raison (…)

(lire l’arrêt intégral de la CEDH) (lire un résumé)

Fdesouche sur les réseaux sociaux