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Lu sur Marianne 2 – Extraits choisis

La presse française n’en parle pas, et vous ignorez sûrement que la chancelière allemande a proposé de mettre la Grèce sous tutelle budgétaire de l’Europe, en donnant la possibilité à l’UE ou à la zone euro de décider directement de la politique budgétaire des Etats membres sur-endettés.

Cette annonce démontre à quel point le projet européen est devenu une idéologie, qui, à l’instar de tous les systèmes idéologiques, préfère aller toujours plus loin dans sa logique plutôt que d’accepter de se remettre en cause.

Aujourd’hui, 5 pays européens sont dans une tourmente financière sans précédent. Ces pays appartiennent à la zone euro : la Grèce, le Portugal, l’Italie, l’Espagne et l’Irlande.

Il ne s’agit pas d’un effet du hasard : l’euro agit comme une contrainte en empêchant ces pays de jouer sur la variable monétaire pour s’en sortir. L’euro fort les asphyxie, et la monnaie ne pouvant plus jouer son rôle d’ajustement naturel en période de crise, c’est le taux de chômage qui assume cette fonction.

Comme toutes les idéologies désavouées par les faits, l’idéologie européiste incarnée par ses dirigeants fait le choix de l’accélération. Avec un résultat connu d’avance parce que l’Histoire nous montre qu’il est toujours le même : le plantage dans le mur. D’où ces idées qui fleurissent aujourd’hui, de plus en plus farfelues, et déconnectées du réel, telle que celle de mettre sous tutelle des pays normalement démocratiques et souverains.

L’Europe ne marche pas, c’est parce qu’il n’y a pas assez d’Europe ! Ce dogme sera répété à l’envi, quitte à ce qu’il débouche sur des catastrophes économiques et sociales. (…) Nous sommes entrés dans cette phase concernant l’idéologie européiste.

Il faut s’attendre à des décisions de plus en plus arrogantes, brutales, coupées du réel, et plus nocives que jamais. La religion de l’euro imprègne nos élites. On peut même se demander qui de leur propre peuple ou de la monnaie unique elles préfèreront sacrifier.

Il faut envisager de mettre fin à la monnaie unique, sans tabou, et ces pays, les premiers touchés de manière aussi rude, doivent ouvrir la voie. (source)

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