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Le quotidien gratuit Direct Matin Plus nous présente le cas d’une «intégration réussie» et nous en dévoile toutes les « clés» :  fierté de ses racines, double nationalité, double culture et préférence communautaire.

Né en 1962 en Algérie, Hakim Benamer, âgé de 47 ans, est fils de diplomate. Arrivé en France à 6 ans il est aujourd’hui chef de cardiologie à l’hôpital Foch de Suresnes (92). Il y dirige vingt médecins et une centaine de personnes au total.

Hormis une partie de l’adolescence passée sur la terre de ses parents – il a obtenu son bac au lycée français d’Alger –, Hakim a toujours vécu dans l’Hexagone.

Pour autant, il n’est pas question pour lui de nier ses racines maghrébines. «J’en tire une force. Pour avancer, il faut assumer ses racines. C’est pourquoi je suis fier de mes parents et de mes grands-parents, qui viennent de Kabylie.» Marié à une cardiologue originaire de l’Ain rencontrée dans les couloirs d’un hôpital, c’est dans cet esprit qu’il élève ses deux enfants. «Ils s’appellent Mehdi et Samy. Nous avons choisi ces prénoms, car c’est la seule chose qui leur restera de leurs origines.»

Travailler et croire en sa bonne étoile sont deux principes que Hakim Benamer défend, beaucoup plus que celui de la discrimination positive. «Quand je choisis des collaborateurs, je les recrute sur leurs compétences, car je suis très attaché à l’équité. Mais c’est vrai qu’à niveau égal je choisirai peut-être quelqu’un issu des minorités.»

Car, pour lui, il ne fait aucun doute que la diversité est une richesse. Voilà pourquoi il a fondé l’Association des médecins d’origine maghrébine avec ses collègues et amis Mohamed Ghannem et Salem Kacet. Ensemble, ils font de la coopération scientifique avec l’autre rive de la Méditerranée le coeur de leur activité.
Source : A télécharger p.9

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