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Le Parti socialiste a accusé mardi le gouvernement de “laisser à l’abandon” cinq millions de personnes dans les zones urbaines sensibles (ZUS), après la publication d’un rapport dressant un bilan mitigé de la politique de la ville.

Pour la secrétaire nationale à la politique de la ville du PS, Marianne Louis, le rapport de l’ONZUS démontre les “piètres résultats du plan espoir banlieue de Fadela Amara et l’absence de réelle mobilisation gouvernementale en faveur de la solidarité urbaine”. “Cinq millions d’habitants” sont “laissés à l’abandon par le gouvernement”, poursuit-elle dans un communiqué.

En 2007, 33,1% des habitants des ZUS, soit une hausse de 2,6 points par rapport à 2006, vivaient en-dessous du seuil de pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 908 euros par mois, a souligné lundi l’Observatoire national des zones urbaines sensibles (ONZUS). La proportion est de 12% dans le reste du pays.

Le rapport note que le taux de chômage en ZUS est passé de 17,2% en 2003 à 16,9% en 2008, soit une baisse de 2% et son niveau le plus bas dans ces quartiers. Mais il reste bien supérieur à celui observé dans le reste des agglomérations dont ils dépendent: 7,7%. Et la proportion de jeunes au chômage ou en inactivité est deux plus importante qu’ailleurs: un jeune sur quatre, contre un sur huit dans les autres quartiers des mêmes agglomérations

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Téléchargez le document au format pdf Rapport annuel 2008, de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles
Téléchargez le document au format pdf Synthèse du cinquième rapport annuel, de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles

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