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Addendum : Le bulletin de ré-information de Radio Courtoisie revenait ce matin sur l’affaire Anyss Arbib et les soupçons de Malika Sorel :

Malika Sorel, membre du Haut Conseil à l’Intégration, s’interroge sur la sincérité du témoignage de l’étudiant de Sciences-Po qui a récemment fait la Une du journal Libération. Elle soupçonne aussi Richard Descoings, directeur de Sciences-Po, d’avoir monté cette affaire pour orienter le débat sur l’identité nationale.

“Sur l’affaire de l’étudiant de Sciences Po, j’ai visionné ses interventions. Il dit clairement qu’il a été “monté” par le directeur de Sciences Po Richard Descoings. La haine de l’Etat et de la France n’a pas de couleur. A chaque fois que j’ai écouté des interventions de M. Descoings il transpirait ce rejet de la France et même des intellectuels qui ont fait cette France.

Libération lui a ouvert ses colonnes. Il a été reçu sur des plateaux télé. La caste qui détient le pouvoir média adore les gens qui crachent sur la France et sur ses représentants, à commencer pas sa police nationale. Hier, dans le grand journal où cet étudiant était invité, le journaliste Apathie a sorti une véritable diatribe contre les Français.

Personne ne semble se poser la question suivante : ce jeune était-il vraiment sur place ou a-t-il inventé son histoire? Plusieurs détails sont en effet troublants. Pourquoi n’a-t-il pas porté plainte? Pourquoi aucune photo ni vidéo de témoignage? Pourquoi ne veut-il pas montrer ses témoins comme il l’a dit sur le plateau de Canal? Ses explications étaient d’ailleurs peu convaincantes. Comment se fait-il qu’il dise avoir été méconnaissable tant il a été “gazé” par les lacrymogènes et qu’il ait pu, au même moment, aller demander des explications à un CRS. Ses propos me semblent étranges et pas toujours cohérents.

Une enquête est à mes yeux hautement indispensable et il devra être très sévèrement puni, lui ainsi que R. Descoings s’il s’avère que cette histoire n’est pas vraie. Leur but est clairement de porter atteinte à notre police et de porter, par ce biais, un coup à ce qui touche à l’identité nationale. Le débat sur cette identité est clairement visé au travers de cette attaque en règle contre la police. D’ailleurs le lien a été fait dans Libération.”

Malika Sorel, 25 novembre 2009

Source + Capture d’écran

Contrairement à ce qu’il avait initialement annoncé dans les médias, Anyss Arbib déclarait hier soir qu’il ne portera pas plainte

Eric Besson à propos de l’affaire : “Dans un état de droit, on n’accuse pas la police sans preuve.”



Rappel des épisodes précédents :

Le site Marianne2 commente ainsi “l’indignation sélective” de Libé :

“La une de Libération serait plus crédible si le quotidien avait manifesté la même indignation envers des actes barbares commis par des jeunes de banlieue lors de la distribution ratée de bourses d’euros sur le Champs de Mars ou après le match Algérie-Egypte et la même compassion envers leurs victimes, Français de souche comme on n’aime peu à le prononcer depuis que l’expression a été captée par un blogueur d’extrême droite. [Marianne publie dans son article une image extraite de cette vidéo]. Sur cette vidéo, on voit des dizaines de jeunes beurs hurler «Nique la France» en brulant le drapeau tricolore.” Suite

Addendum : Anyss Arbib témoigne sur Sciences-Po TV.
Il explique que, bien que bi-national franco-marocain, c’est en tant que Français qu’il fêtait la victoire de l’Algérie sur les Champs Elysées… L’étudiant affirme aussi avoir été approché par la cabinet d’Eric Besson.


Anyss Arbib était également ce soir l’invité spécial de Canal +, en compagnie de Rachida Dati.

Mise-à-jour :
“Richard Descoings m’a dit qu’il était capital de relayer ce genre d’information”

Anyss Arbib sur France 24


Morceaux choisis :
« Après s’être rendu sur les Champs-Elysées pour fêter la qualification de l’Algérie mercredi dernier, Anyss Arib, étudiant de Sciences Po, se rend compte que des scènes de pillage ont lieu, et quitte les lieux rapidement. “On retourne en voiture vers la Porte Maillot, raconte-t-il à Libération. Avant de prendre le périph pour rentrer à Bondy, on stationne sur le bas-côté pour attendre le frère de mon ami. Des CRS sont là, mais tout se passe bien.”

D’autres cars de CRS arrivent, et là, ça dégénère. “Ils donnent des coups de matraque sans raison, ils instaurent un climat de terreur.” “On décide de partir. A ce moment-là, on voit un CRS fracasser le nez d’un jeune, sans raison. On regarde, atterré. Un CRS s’approche de notre voiture, tape du poing sur la tôle, et lance: “Qu’est ce que tu regardes? Dégage!””

Altercation avec le policier, dont un collègue finit par envoyer du gaz lacrymogène sur Anyss.  “C’est une agression gratuite, injustifiable. Je n’arrive plus à respirer. Je sors de la voiture, je m’allonge par terre. J’ai la sensation d’agoniser en étouffant. Quand je reprends mes esprits, j’essaie d’avoir une explication. On me dit : “Dégage, sale Arabe!”.

Sa conclusion: “Quand il y a des manifestations de ce type, on se retrouve catalogué comme un ennemi de sa propre République.” (Le Post)

Lire l’article de Libération (scanné) – Texte de l’article (copiable)

On peut s’interroger sur les motivations réelles de la publication de ce “témoignage” par Libération. Anyss Arbib fait en effet partie des 300 “jeunes” de banlieue ayant bénéficié depuis 2001 des mesures de discrimination “positive” pour entrer à Sciences Po. On le voit ici en compagnie du directeur, Richard Descoings, à l’origine des “Conventions éducation prioritaire” passées avec des lycées de banlieues classés en ZEP.


Source : Yahoo / Bondy Blog

“Pour lui [Richard Descoings], un Français d’origine étrangère, de préférence maghrébine ou africaine, sera toujours préférable à un Français dit « de souche », quel que soit le milieu social des uns et des autres.”
Source : Marianne

Relire :
Victoire de l’Algérie : situation ville par ville
Match Algérie-Egypte : des émeutes dans toute la France

(merci à Zéro et Janusbifrons)

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