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La lune de miel est terminée, place au mariage de raison. Deux ans et demi après avoir signé un contrat de dix ans, la Ville et JCDecaux ont renégocié âprement les termes de leur accord, car il y a eu une mauvaise surprise : le vandalisme.

Vélos tordus, cassés, taggués, plongés dans la Seine ou dérobés… Depuis leur installation, les Vélib’ souffrent. JCDecaux comptait, cet été, 8 000 vélos volés et plus de 18 000 abîmés. « En deux ans, le vandalisme nous a coûté 8,5 millions d’euros » révèle Albert Asseraf, directeur général Stratégie de JCDecaux. Un coût qu’il ne pouvait pas imaginer « car il n’y a aucun programme comparable à Vélib’ dans le monde ». Le « nouveau » contrat prévoit donc que la Ville rembourse 400 € par Vélib’ vandalisé dès lors que 4 % du parc de vélos est touché, et jusqu’à ce que 25 % du parc le soit (un précédent texte limitait ce remboursement à 20 % du parc). Le vandalisme pourrait coûter, à la mairie, jusqu’à 1,6 million d’euros par an.

Jusqu’à présent, la Ville ne disposait pas des informations de JCDecaux. Désormais, elle exige d’avoir accès aux données. Sur le vandalisme, JCDecaux devra effectuer un rapport trimestriel et s’expliquer chaque mois.

Source : Le Parisien

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