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Marie Ndiaye présente son ouvrage (30min) :

Sur Marianne2, Jean-Gérard Lapacherie livre son point de vue sur le roman qui a valu à Marie NDiaye d’obtenir le Goncourt.

Il est de notoriété publique que les membres de l’Académie Goncourt priment chaque année un livre, non pas parce qu’il serait «bon», mais en fonction de considérations financières ou de vanité éditoriale, ce qui explique qu’en un peu plus d’un siècle, n’aient été primés que des navets, qui sont, ironie de la chose, à l’image de ces académiciens.

Certes, les navets se vendent bien. Mais alors pourquoi ne pas laisser aux représentants des organisations de maraîchers le soin de choisir le plus beau navet ? Ils feraient un meilleur choix que les dix de chez Drouant. Le seul intérêt que la littérature retire de ces mômeries, et qui n’est pas mince, est que l’argent des navets sert à éditer des écrivains qui ne font pas dans la tératologie navetière.

Si l’auteur de ces lignes a dépensé 19€ pour acheter les 317 pages du dernier gros navet primé, Trois Femmes puissantes, titre qui en dit long sur le chaudron où a bouilli la soupe, c’est à cause de l’auteur ou, puisqu’il faut écrire ce nom en orthographe bien-pensante, l’auteure.
Cette écrivaine juge la France monstrueuse, ce qui est son droit le plus strict. Ce n’est pas ce jugement-là qu’on lui chipotera, encore que, si M. Sarkozy, enfant d’immigré de la première génération, avait été noir et que ses comparses Besson et Hortefeux l’eussent été aussi, le pays qu’ils gouvernent provisoirement n’aurait pas été rangé dans la même case tératologique que l’Ouganda à Amin Dada, l’Algérie au FLN, la Guinée équatoriale à Macias, le Maroc à Hassan el Thani, le Zaïre à Mobutu, la Guinée à Touré, etc., mais il aurait été l’Utopie réalisée, le royaume des fées, le pays des anges et des séraphins ou l’URSS des communistes ou l’Allemagne nazie des collabos. Si la France est monstrueuse, c’est à cause de la façon inhumaine dont elle traiterait les immigrés, lesquels, comme Mme Ndiaye le répète à tous les vents du monde, sont mis à mort dans des chambres à gaz, tout près de Berlin, évidemment, là où elle réside désormais.

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(Merci à Daniel)

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