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Dans Libération, Samir Amghar, chercheur à l’EHESS, revient sur le poids des salafis alors que la lutte contre le voile intégral mobilise le sommet de l’Etat :

Les parlementaires auraient dû trouver un moyen d’obtenir une fatwa[avis juridique] d’un théologien saoudien. Certains sont favorables au voile intégral, mais d’autres considèrent que ça n’est pas une obligation. Cela aurait marché.

(…)L’UOIF (…) traverse une crise très forte. Sa participation au Conseil français du culte musulman lui vaut d’être accusée de copinage avec les pouvoirs publics. Beaucoup de ses dirigeants seraient encartés à l’UMP. Il y a une rumeur qui dit que s’ils n’ont pas appelé à manifester contre la loi sur les signes religieux, en 2004, c’est parce qu’ils avaient passé, avec les renseignements généraux, un deal selon lequel des dirigeants tunisiens de l’organisation obtiendraient en retour la nationalité française. Coïncidence ? Beaucoup de dirigeants ont été naturalisés à cette époque.

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Merci à Artichaud

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