Après la signature d’un partenariat avec le Parti communiste chinois, l’UMP s’inspire désormais de ses méthodes
C’est une question que l’on peut réellement se poser.
Régnant sur la mairie (sans véritable opposition déterminée au conseil municipal) et le département ; n’hésitant pas à réprimander Nice Matin et jouissant d’un véritable organe de propagande avec le gratuit Direct Nice ; l’UMP se démène depuis des mois pour étouffer toute contestation de son pouvoir dans la rue (restriction de l’affichage politique, interdiction de simples tractages ou de manifestations, etc.). La démonstration en a été une fois de plus apportée cet après-midi.
Ce lundi à 17 heures, Nissa Rebela a lancé une occupation pacifique des locaux principaux de l’UMP, rue Saint Vincent de Paul dans laVieille Ville. En ce jour anniversaire de la fin de l’oppression communiste sur une partie de l’Europe, les Identitaires entendaient demander des comptes à l’UMP sur son accord (signé il y a deux semaines) avec le Parti Communiste chinois. Un accord ayant d’ailleurs suscité des remous au sein même de la majorité présidentielle, notamment avec la démission des instances internes de l’UMP du député des Alpes-Maritimes Lionnel Luca. Si l’on peut comprendre et envisager que la France entretienne des relations diplomatiques et commerciales avec une puissance majeure comme la Chine, rien n’oblige l’UMP à signer un accord de partenariat (en faisant en quelque sorte un « parti frère ») avec un parti dictatorial et profondément anti-démocratique.