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Selon Rue89, les immigrants extra-européens commenceraient à réaliser que la Grande-Bretagne, en pleine crise économique, ne représente plus un réel espoir. Ils préféreraient dans certains cas retourner dans leurs pays d’origine.

De la déception, voire des illusions perdues. C’est que ressentirait la population immigrée non-européenne au Royaume-Uni. S’ils restent nombreux, les nouveaux migrants seraient moins nombreux à gagner les côtes de la Manche. Certains spécialistes, en s’appuyant sur les précédentes crises financières, parlent même prudemment d’ « année retour ».

Mais avant la crise, l’élargissement de l’Union européenne vers les anciens pays du bloc soviétique avait déjà changé la donne. Virginie Guiraudon, chargée de recherche au CNRS sur les politiques d’immigration, explique : « Il y a une très forte compétition avec les ressortissants des huit pays d’Europe centrale et orientale entrés dans l’Union en 2004. Ils bénéficient d’un meilleur accès au marché du travail et surtout d’une possibilité d’aller et venir à leur guise entre chez eux et le Royaume-Uni. »

Un retour contraint, au risque, selon la législation en vigueur, d’être renvoyé dans le dernier pays receveur de la demande d’asile. A savoir l’Angleterre… Pour éviter d’en arriver là, l’Union européenne examine à l’heure actuelle la possibilité d’organiser des charters communs entre les pays membres pour renvoyer les immigrés illégaux. Déçus ou non.

Source : Rue89

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