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Une étude révèle que près de la moitié des enfants aux États-Unis, et une écrasante majorité d’enfants noirs, mangent au moins une fois au cours leur enfance grâce à des bons alimentaires.

«Les États-Unis doivent ouvrir les yeux». Près de la moitié des enfants américains (49,2%) mangent au moins une fois au cours de leur enfance grâce à des bons alimentaires, révèle une étude* scientifique publiée dans l’American Medical Association’s Archives of Pediatric and Adolescent Medicinese. Chez les enfants afro-américains ou ceux qui vivent dans une famille monoparentale, ce chiffre passe à près de 90%.

«Si vous avez des bons alimentaires, c’est que vous êtes par définition dans une situation précaire et que votre foyer n’a pas beaucoup de ressources», explique Mark Rank, de l’université Washington (Missouri), coauteur de l’étude avec Thomas Hirschl, de l’université Cornell (New York). Les deux hommes ont déjà montré dans une autre étude que la moitié des adultes américains ont déjà utilisé au moins une fois un bon alimentaire dans leur vie.

Les enfants américains sont ceux qui sont confrontés au plus haut niveau de pauvreté dans le monde occidental développé.

Et la crise n’y a rien arrangé. Ainsi, deux millions et demi d’Américains sont passés l’an dernier sous la barre du seuil de pauvreté, fixé aux États-Unis à 11.000 dollars par an pour une personne seule et à 22.000 dollars pour une famille de quatre personnes. Au total, selon un dernier bilan du Bureau de recensement, 40 millions d’Américains (soit environ 13% de la population) sont considérés comme pauvres, et peuvent recevoir des bons alimentaires. Parmi les régions les plus touchées : le Texas (3,07 M), la Californie (2,99M), New York (2,57M), la Floride (1,77) et l’Illinois (1,71M).

*Étude fondée sur l’observation de 4.800 foyers américains durant 32 ans. Le Figaro

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