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Bruxelles. Le phénomène des “bandes urbaines” a déjà causé 11 décès depuis 2002, dont 5 en 2009. L’association “Ba YaYa” tire la sonnette d’alarme.

“Nous sommes tous Belges, mais nous avons des origines différentes”

Des bandes au nom évocateur : Black Wolves, Black Demolition, 1020 Bagdad, 1120 Versailles, 1140 Black de la mort… Pour Mireille Robert, “le nœud du problème est l’estime de soi”. Selon l’éducatrice, “la spirale de l’échec est assez saillante par rapport à la relation qu’ils ont avec la Belgique : sentiment de domination, escalavage, colonisation, exclusion, discrimination. La peau noire fait référence à un statut de dominés. Les jeunes Subsahariens ont le sentiment d’être moins bien traités et parfois dominés”.
L’Observatoire Ba YaYa formule l’hypothèse suivante : “Le jeune en mal d’estime de soi se poignarde lui-même en poignardant son alter-ego”. “Pour nous, ces jeunes d’origine subsaharienne sont en souffrance identitaire.”
Chaque année, la violence de ces groupes se fait plus aiguë : viols, une trentaine de blessés graves, entre cinq et dix comas et des décès. (source)

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