Toutes les France – 20 octobre 09
«Il y a une vieille France arrogante, qui refuse le multiculturalisme, et qui doit vraiment s’ouvrir. On est toujours dans cette vieille France avec toujours les mêmes vieilleries et les mêmes vieilles choses.»
Francoise Vergès s’est investie dans les problématiques de l’esclavage “colonial”, les théories politiques en « postcolonie » et les phénomènes de « créolisation ». Militante féministe™, elle a édité le journal Des femmes en mouvement et dirigé la collection « Femmes en lutte de tous les pays ».
Depuis février 2008, elle est présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage et directrice scientifique™ de la MCUR** (maison des civilisations et de l’unité réunionnaise), maison créée par Paul Vergès, son père, sur fonds publics, un poste pour lequel elle toucherait la modeste somme de 14.000 euros mensuels. (source)
Détail amusant : selon plusieurs sites, les ancêtres des Vergès, loin d’être esclaves, auraient bien plutôt été de l’autre coté de la barrière : “Ses ancêtres Million des Marquets possédaient, selon l’acte établi en 1848, « 121 esclaves dont 66 créoles, 12 malgaches, 39 mozambiques et 4 indiens ou malais ». (source)
En avril 2009, elle est désignée «experte transversale» [© Novamundo] dans le cadre des états généraux de l’Outre-mer.
Réécouter : Analyse de l’idéologie multiculturelle
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** La MCUR : “Une insulte à la misère” : 100 millions d’euros, c’est le coût de ce projet colossal. Huit millions ont déjà été dépensés. Projet décrié par certains citoyens qui affirment que ce projet a pour but “d’ériger un mausolée pour le président de Région”. “C’est un projet fou pour lequel on exproprie des gens, c’est absolument scandaleux”. (source)
