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(22.10.2009)

► Hausse des impôts en 2012
Les décideurs politiques ne pourront éluder la question de l’augmentation de la pression fiscale quand la France sera sortie de la crise, selon un rapport d’information de la commission des finances du Sénat, intitulé: “Quels prélèvements pour la sortie de crise ?”, et publié le 17 octobre. L’Expansion
► Découverts bancaires : «Des frais abusifs et illégaux»
«Leurs taux frôle l’usure.» Marie-Jeanne Husset, directrice de «60 millions de consommateurs» demande des comptes aux banques françaises. Une enquête dénonce des frais bancaires, liés aux découverts, «abusifs.» En plus des agios «déjà élevés», l’enquête met en avant des prélèvements de frais, appelés «commission d’intervention», lorsqu’un client dépasse son découvert autorisé. Des frais qui vont de 5,90 à 10 euros par opération, selon les établissements. «Les banques enfoncent des ménages qui ont déjà des difficultés financières. Dans le contexte de crise actuel, ces pratiques sont indécentes mais aussi illégales. 6,5 millions de foyers ont recours au découvert bancaire.» 20 Minutes
► PSA Peugeot Citroën : le titre plonge
PSA annonce un chiffre d’affaires en recul de 7,7% au troisième trimestre à 11,7 milliards d’euros. les marchés ne semblent pas convaincus par les performances et les perspectives. L’impact des dispositifs de primes à la casse est une énigme qui ne les rassure pas. En fin de journée, Peugeot subit un des plus forts replis du CAC: -4,84% à 23 euros. La Tribune
► La réforme de La Poste adoptée par le Sénat
Un amendement du rapporteur UMP, Pierre Herisson, a été adopté contre l’avis du ministre de l’industrie, Christian Estrosi. Il augmente l’abattement sur la taxe professionnelle dont bénéficie La Poste, pour assurer sa présence dans tous les secteurs même déficitaires, de 85 % à 100 %, soit de 137 millions d’euros à 220 millions d’euros. Parmi les principaux autres amendements adoptés celui du rapporteur UMP, qui “garantit que la Poste restera à cent pour cent publique.” L’article 1 dispose désormais que “le capital de la société est détenu par l’État et par d’autres personnes de droit public.” Le Monde

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