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(15.10.2009)

► Assurance chômage: déficit de 3,6 milliards en 2010

En cause: la poursuite de la montée du chômage malgré la reprise de l’activité. L’Unedic s’attend par ailleurs à un déficit de 902 millions d’euros cette année. Le déficit cumulé de l’assurance chômage atteindrait ainsi 5,9 milliards d’euros au 31 décembre de cette année et 9,5 milliards un an plus tard.
Ces prévisions sont fondées sur l’hypothèse d’une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 2,2% cette année suivie d’un retour à la croissance (+1,1%) en 2010. Cette évolution de l’activité irait de pair avec une contraction de l’emploi salarié de 413.000 postes en 2009 et une augmentation du nombre des chômeurs de 519.000. Pour 2010, les projections de l’Unedic font état de 75.000 suppressions de postes. Yahoo
► Cinquième mois d’inflation négative en septembre
Ces chiffres ont surpris les économistes qui attendaient en majorité une stabilité en septembre et ils ravivent les craintes de déflation. Le taux d’inflation était passé sous zéro au mois de mai, pour la première fois depuis 1957.
Les prix de l’énergie ont diminué de 0,7% en septembre par rapport à août et de 14,3% sur un an. La baisse des prix tient aussi aux services qui ont diminué de 0,8%. Les prix des produits frais ont, eux, augmenté de 4,6% sur le mois (-6,7% sur un an) et ceux de l’habillement/chaussures de 0,3% (-0,1% sur un an). S’il écarte le risque de déflation, c’est-à-dire d’une baisse durable des prix qui finit par paralyser l’activité, Nicolas Bouzou du cabinet d’analyse Asterès s’inquiète toutefois du recul des prix des produits manufacturés, lequel dénote un manque de tension de la demande, et du tassement des crédits au secteur privé “qui est de nature à faire diminuer les prix durablement“.
Les taux de marché et le chiffre de l’inflation en France entrent par ailleurs dans le calcul du taux de rémunération du Livret A, dont la prochaine révision sera théoriquement le 1er novembre. Pour refléter le mouvement de baisse des prix, le rendement du placement préféré des Français avait été réduit à 1,25% le 1er août, et avant cela à 1,75% le 1er mai. L’Express
► TVA: la restauration sous pression de l’État
Après la baisse, le gouvernement juge l’effort de la profession insuffisant. Et brandit la menace du retour à un taux de 19,6 %. La baisse à 5,5 % ne faisait pas l’unanimité, certains restaurateurs auraient t préféré une baisse des charges assortie d’engagements précis et contrôlables (le donnant-donnant), notamment en termes d’emploi. Le risque du malentendu actuel est de voir les Français prendre leurs distances avec le restaurant. Sud-Ouest
► Immobilier : la défiance des ménages bloque la reprise du marché
Le nombre de transactions est toujours en baisse au 3ème trimestre, selon la FNAIM. Les prix chutent, les taux d’intérêt aussi, mais les ménages, eux, … attendent. En cause : l’indice de confiance, au plus bas depuis près de 10 ans. Les Échos

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