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Christine Lagarde est opposée à la suppression du crédit “revolving” ou crédit renouvelable. Elle se dit hostile à la proposition de loi pour supprimer ce type de crédit.
Le crédit revolving ou encore crédit permanent est une forme de crédit à la consommation. Souvent accompagné d’une carte, il permet de disposer d’une réserve d’argent qui se renouvelle, dans la limite d’un plafond fixé, au fil des remboursements.
En France, ils sont des milliers à être pris à la gorge, étouffés par les crédits qui, pour certains présentent des taux d’intérêts frôlant les 20 %. La crise aidant, il y a malheureusement fort à parier que les dossiers de surendettement aillent croissant. L’association 60 millions de consommateurs annonce déjà une augmentation de 12,6 % entre juillet 2008 et juin 2009, ce qui porterait à 205 297, le nombre de dossiers déposés en commissions de surendettement en une seule année. Soit, à ce jour, plus d’un million de procédures en cours.

“Interdire le crédit revolving, c’est la facilité. 40% des achats par correspondance à La Redoute ou aux Trois Suisses sont réglés avec des cartes de crédit revolving. Il y a des milliers d’emplois à la clef,” argue la ministre qui préfère donc rendre le crédit “responsable” plutôt que de le supprimer.

Pourtant 90 % des procédures de surendettement concernent des personnes ayant contracté un ou plusieurs crédits revolving. Souvent, après avoir essuyé un refus auprès des banques. “Ce système est un véritable pousse-au-crime dont le seul but est de générer l’achat compulsif.” L’Express

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