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Toutes les France. Thème : Métissage : l’avenir ? – 28 sept 2009 – France O – Emission complète

Une émission impressionnante à plusieurs titres et qui mériterait une longue analyse.
• 1er constat : pas d’opposant. L’émission est une conversation mondaine sur l’avenir et les bienfaits du métissage, présenté comme une évidence, un fait, un aboutissement. On discute bien un peu du Brésil, où la réalité du métissage n’est pas une aussi grande réussite qu’elle devrait l’être. Mais tout cela, c’est “social”.

«Si vous explosez une entreprise qui fait de la discrimination, mais attention, vous l’explosez, hein… La je vous garantis que tout d’un coup….»

• 2e constat : la négation absolue de la notion de peuple ou d’identité. Est évoquée “l’invention de la tradition”, un obstacle présenté comme regrettable, car la tradition “fige”, et empêche le mélange bienfaisant. Cultures et religions ? Ce sont des “refuges pour les opprimés” selon Hervé Le Bras, idéologue-chef déjà largement étudié dans nos pages. Et pour Vincent Cespedes, “le XXe siècle a demontré que l’identité est une impasse civilisationnelle“. Revendiquer une identité ? C’est, pour G. Kelmann, opposer une “résistance”  malheureuse au grand projet mondial métissé.
• 3e constat : la mondialisation, présentée comme clé de voute du projet actuel de l’humanité. La créolisation mondiale, pour V. Cespedes, est notre unique horizon.
Ce qui n’est PAS discuté ? Le fait que l’ensemble de l’approche métisso-mondialiste soit une idéologie d’état, que les peuples sont laminés, et embarqués contre leur volonté dans un projet politique trans-national, s’autoqualifiant de “démocratique”, et ayant un sous-bassement économique et théorique clair : l’avénement d’une société de consommateurs universels déracinés.
• Ce qui n’est quasi jamais évoqué non plus : l’histoire. Les participants au débat semblent flotter dans un monde sans racines, sans frontières, sans passé.
• Sur la “discrimination”, la rengaine est permanente. Peu importe que des communautés se créent, que des gens se fuient, ou se regroupent par affinités. Hervé le Bras déplore que, malgré tous les dispositifs mis en place, la “discrimination” augmente. De ces réalités, il ne tire aucune conclusion. Pour ces populations récalcitrantes qui-font-rien-qu’a-discriminer, il faut renforcer les mesures : discrimination positive, dispositifs étatiques, application des lois, trop molle pour le moment, renforcement de la Halde. Il faut une “volonté politique“. Un autre intervenant insiste : il faut é-ra-di-quer les discriminations. Le recours à la force — légale pour le moment — est unanimement préconisé. Des récalcitrants ? Si vous “explosez une entreprise qui fait de la discrimination, mais attention, vous l’explosez. la je vous garantis que …! ” . Bientôt les chars ?
• La raison majeure de la persistence des discriminations ? Pour Vincent Cespedes, c’est une évidence : la faute en revient au communautarisme blanc.
• Deux noms reviennent tout au long du débat. Deux seulement : Aimé Césaire et Martin Luther King
• Si vous regardez l’émission, tout complément à cette rapide analyse bienvenu.

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