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La presse n’est pas tendre avec « Le Petit Nicolas », le film de Laurent Tirard. Le long métrage raconte les péripéties d’un écolier, Nicolas et de ses petits camarades dans la France d’après guerre. Un récit tiré de la saga de Sempé et Goscinny. Pourquoi « Le Petit Nicolas » est-il descendu en flammes ? A cause d’une reconstitution trop réaliste de l’identité historique de la France.

Ainsi, dans Aujourd’hui en France, Marie Sauvion déplore une réalisation tirée « à quatre épingles, beau comme un chromo, propre comme un sou neuf. Une stylisation à la fois dépaysante et dangereuse ». « Dangereux » de rappeler que jusqu’au début des années 1960 la France était composée majoritairement de Français de souche ? La discrimination positive est passée par là. Marie Sauvion y va franco. Le fond du problème c’est que « Le Petit Nicolas s’est arrêté à l’étage défense et illustration du patrimoine ».
Ouest-France semble regretter aussi de ne pas pouvoir réécrire l’histoire : « tous les protagonistes naviguent dans une France de carte postale, un album remis à neuf dans des couleurs pimpantes ». Le même procès avait été fait au film « Le fabuleux destin d’Amélie Poulain » (2001). Filmer l’identité réelle de la France donne de l’urticaire aux obsédés de la société multiraciale. A la sortie du film de Jean-Pierre Jeunet, Serge Kaganski, journaliste à l’hebdomadaire Les Inrockuptibles, avait stigmatisé l’univers « carte postale » d’une France avec très peu de minorités ethniques, qualifiant même le film de « pétainiste ».
Faudrait-il donc effacer l’authenticité de la France et filmer une cour de récréation des années 1960 du « Petit Nicolas » avec plein de petits Rachid, Moussa et Mohamed comme aujourd’hui ? Dans le même temps, au cinéma, dans la publicité, les médias, les sports… le métissage devient la norme désormais. Hier comme aujourd’hui, la propagande en faveur d’une France communautarisée écrase tout sur son passage.
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(Merci à Iceberg)

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