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(Merci à Quentin)

Les Écoles européennes (EE) sont des écoles publiques, fondées sur un traité international (la Convention des Écoles européennes), ayant pour but principal d’accueillir les enfants des fonctionnaires européens et de leur offrir un enseignement complet (maternelle, élémentaire, secondaire) dans leur langue maternelle. Cette formation débouche sur le Baccalauréat européen.
Loriginalité de lenseignement est fondée sur les principes suivants:
Lenseignement est basé sur la langue nationale (section linguistique), du moins où cela est possible en fonction du nombre délèves. La seconde langue est choisie parmi les trois langues véhiculaires de lUnion Européenne (Anglais, Allemand, Français) dès le début du primaire. Il est par la suite possible dapprendre une ou deux langues supplémentaires. Les cours des Sciences Humaines (histoire et géographie) sont, dès la 3ème secondaire, donnés dans la seconde langue de l’élève. De même pour l’option économie à partir de la 4ème secondaire..
Les élèves suivent un enseignement harmonisé, cest-à-dire dont les programmes sont identiques pour toutes les sections linguistiques.
Les élèves sont éduqués dans des écoles qui abritent les différentes sections linguistiques et la mixité culturelle est encouragée. En Primaire, un cours spécial dit heures européennes rassemble les enfants autour dun projet commun, toutes nationalités confondues. Dans les cours administrés en langue étrangère, les sections sont mélangées.
Les écoles comprennent généralement les 2 dernières années de maternelle, 5 années en primaire et 7 années en secondaire.
Cette formation aboutit à un baccalauréat européen reconnu dans tous les États-membres.
Le Budget des EE se monte en 2010 à 278.822.444 euro pour 26 000 eleves environ 10700 euros par élève.
En France le cout moyen d’une année en primaire est 3267 euros et 5 641 en secondaire
(Source : “Le système éducatif en France”, Documentation française, 2003)
Les traitements des fonctionnaires européens sont exonérés de l’impôt sur le revenu national. Les traitements versés par la Commission sont en effet soumis à un impôt communautaire retenu à la source, qui est directement reversé au budget de l’UE. Ce prélèvement est appliqué à la tranche imposable du traitement selon une règle de progressivité qui sétend de 8 à 45 %

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