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Alors que l’archéologue Pauline Susini effectuait une fouille préventive sur un chantier de construction situé à Bobigny, elle tombe sur un crâne. Le périmètre de recherche est alors étendu et ce sont finalement quatorze squelettes et douze sépultures qui sont découverts.
Dans la plupart d’entre elles sont retrouvés un glaive, une lance ou des fibules, ces ancêtres de l’épingle à nourrice, dont l’usage séculaire permet aux archéologues de dater précisément leurs découvertes.
Qui étaient ces Gaulois ? Pour le moment, la réponse est floue. Les objets métalliques ont été envoyés en début de semaine dans un laboratoire d’analyses à Compiègne (Oise) et les os vont être examinés par un archéo-anthropologue.
Les plus grands espoirs se portent désormais non pas sur les épées mais sur la rouille dont elles sont recouvertes. Après une longue phase de restauration, les ornements des fourreaux des épées devraient apparaître. Les archéologues espèrent y découvrir des représentations d’animaux légendaires, comme des griffons ou des dragons.  Enfin, toutes les recherches effectuées feront l’objet de comparaisons avec le site de Bobigny, dont la proximité laisse supposer des liens entre les deux communautés. Une comparaison sera également effectuée avec le site de Nanterre (Hauts-de-Seine), où une trentaine de guerriers gaulois avaient été découverts en 2003. Pour de plus amples informations, il faudra « attendre deux ou trois ans », confie, un peu frustrée, Pauline Susini. Ces Gaulois du Blanc-Mesnil sont sa première découverte.
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Réactions de lecteurs du Parisien.fr :
Hélas ils étaient morts depuis longtemps, disparus comme leurs héritiers en ces lieux.”
Je suis passé dernièrement au Blanc Mesnil en voiture, je peux vous assurer qu’aujourd’hui leur héritiers ont disparu”

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