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Il est midi, ce vendredi 21 novembre (2008), quand le téléphone de la section lilloise se met à sonner. A l’autre bout du fil, Guillaume Blanc, le conseiller politique de Martine Aubry à la mairie de Lille. […] La consigne est claire: “On ne prend plus de gants, vous bourrez les urnes.” La veille, Ségolène Royal a créé la surprise en récoltant plus de 42% des voix lors du premier tour. (…)

A 23 heures, huit des dix secrétaires de section de [ Lille ] remettent les procès-verbaux des résultats à Patrick Kanner, chargé de la “tambouille lilloise”. Claude Bartolone, Christophe Borgel, François Lamy et Jean-Christophe Cambadélis, les quatre mousquetaires de Martine Aubry, sont installés dans des bureaux de l’Assemblée nationale.

Leur consigne est claire: ne pas lâcher les résultats du Nord tant que ceux de toute la France ne sont pas remontés. A mesure que les chiffres tombent, ils sont rentrés dans un logiciel qui calcule automatiquement l’écart entre Royal et Aubry et fait varier les résultats “virtuels” du Nord afin qu’ils assurent la victoire à Martine Aubry.

Claude Bartolone reconnaîtra d’ailleurs avoir bloqué les résultats du Nord “dans le but de s’assurer que, même si la Guadeloupe et la Martinique votaient à 100% pour Royal, l’avance de Martine ne permettait pas qu’on la rattrape”. Source

Tout le monde a triché, tout le monde le sait” parce que “la triche fait partie depuis des années de la culture politique dans certains départements, dans certaines régions du Parti socialiste. Ca c’est l’héritage socialiste du Parti communiste”. Daniel Cohn-Bendit

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