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Dans Libération, cours magistral de politiquement correct sur la délinquance en banlieue. Par Laurent Joffrin, directeur de publication.

Le politiquement correct en 5 leçons Exemple tiré de l’article
1) Commencer son exposé par une affirmation péremptoire en phase avec l’idéologie dominante. “Les préjugés ne font jamais une bonne politique” .
2)  Se contredire aussitôt après en usant des poncifs les plus éculés au sujet de la politique (supposée) sécuritaire du gouvernement On bombe le torse, on «met du bleu dans les rues», on exige des résultats chiffrés, on légifère avec des accents martiaux à chaque fait divers, (…)”
3) Admettre certains faits lorsqu’il paraît impossible de les dissimuler. Bien sûr les actes contre les propriétés ont régressé. Mais c’est surtout parce que les propriétés en question (les voitures, surtout) sont mieux protégées. Pour le reste, les attaques contre les personnes, celles qui préoccupent à juste titre le public, continuent leur inexorable progression.”
4) Fournir, pour rassurer le lecteur, les explications habituelles de la gauche concernant la délinquance. La mauvaise intégration sociale, les inégalités, les déchirures urbaines, la montée du chômage et l’idéologie du chacun pour soi partout révérée, notamment au sommet de l’échelle sociale, sont autant de facteurs diffus mais décisifs
5) Conclure hâtivement à l’échec d’une politique “sécuritaire” (qui n’existe pas) et en appeler à la mise en place d’une politique sociale qui, elle, est exempte de toute évaluation quant à sa réussite. La politique du chiffre et celle de la matraque sont frustes et inefficaces. Politique de sécurité et politique sociale sont indissolubles. La sanction est nécessaire, certes. Seule, elle ne résout rien. La preuve en est faite, une nouvelle fois

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