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Tribune libre
En septembre 2008, au journal Le Monde, c’était la consternation : la disparition de la carte scolaire non seulement n’augmenterait pas la mixité ethni sociale, mais la diminuerait.
Le journal cite l’exemple du collège du Plateau, au Mans, “planté au milieu des immeubles de la zone urbaine sensible (ZUS) de Bellevue”, dont les effectifs sont passés de 320 à 243 élèves en trois ans.
Le journal s’étonne que les parents qui en ont la possibilité désertent en masse un établissement à problèmes [la cantine a brûlé à la suite d’un incendie volontaire voici deux ans] pour des collèges plus prestigieux, augmentant encore la ségrégation sociale tant décriée par les partisans du multiculturalisme.
Que faire ? Du busing, conseille Le Figaro. Une pratique pour laquelle il n’a pas été jugé utile de trouver un terme français et qui consiste à convoyer les élèves des quartiers à forte densité “multiculturelle” dans les bons établissements scolaires. On le devine, l’idée vient des Etats-Unis et consiste à mélanger et métisser de force les populations jusqu’à ce que les problèmes disparaissent. Comme par enchantement.
Las ! Seulement huit villes, au lieu des cinquante annoncées dans le plan banlieue de Fadela Amara, vont se prêter à cette énième expérimentation sociale, qui ne concernera au total qu’environ 150 élèves.
Les articles du Monde et du Figaro sont fort révélateurs : personne n’y est pointé du doigt, mais on y devine que l’échec — d’ores et déjà programmé — de ces mesures sera imputé aux résistances “rétrogrades” des populations de souche face à l’avénement de la société métissée que la France attend avidement.

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